mardi 5 octobre 2010

EDS - Chapitre B : Adam Smith (1723-1790)



Division du travail et extension des marchés

Concepts que les élèves doivent connaître et savoir utiliser :
Extension des marchés et division du travail, organisation.

Actualité de la pensée de l'auteur et prolongement :
Nouvelles formes d'organisation du travail, ouverture des marchés.

Cours du 4 octobre 2010

Première partie : Smith par le texte – Division du travail et extension des marchés
I.             À l’origine de la richesse des nations
Devoirs pour le 8 octobre : questions 2 à 5 page 345 (la manufacture d'épingles)
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Cours du 8 octobre 2010
II.            La supériorité de la division technique des tâches
III.          Échanges et division du travail
Devoirs pour le 15 octobre : questions 15 à 17 page 345 
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Cours du 18 octobre 2010
IV.          Division du travail, marché et croissance

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Cours du 22 octobre 2010
V.           Division du travail, marché et échanges : un ordre naturel ?
VI.          Les limites de la division du travail

Deuxième partie : actualités et prolongements de la pensée de l'auteur

Devoirs pour le 3 novembre : questions 2 à 6 page 346
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I.              L’approfondissement de la division du travail à l’intérieur de l’entreprise et ses limites

Devoirs pour le 5 novembre : questions 3 à 5 page 348


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Cours du 5 novembre 2010
II.            Spécialisation des entreprises et extension des marchés

Devoir surveillé : le 8 novembre 2010

samedi 2 octobre 2010

Terminale - Chapitre 2 : Travail et emploi


Programme
Notions essentielles
Notions complémentaires
Organisation du travail et croissance
Division du travail
Qualification, taylorisme, fordisme, toyotisme, contrat de travail
Croissance, progrès technique et emploi
Marché (de biens et services), salariat, salaire, coût du travail, marché du travail, chômage, précarité, flexibilité
Rendements croissants, marchés interne/externe du travail

Organisation du travail et croissance
En liaison avec le thème précédent et pour en approfondir certains aspects, on montrera que l’accroissement de la productivité du travail résulte d’un progrès technique rendu possible par la mise en œuvre de formes d’organisation spécifiques (division du travail à l’intérieur de l’entreprise et entre entreprises, types de spécialisation).
On appuiera la réflexion sur la connaissance de quelques-unes des grandes étapes de la transformation de l’organisation du travail (taylorisme, fordisme, toyotisme...) et de leurs implications sur l’organisation des entreprises.
On s’interrogera sur l’existence de deux modèles : l’un où l’obtention de gains de productivité est fondée sur l’augmentation de l’intensité du travail et la standardisation des produits, l’autre où les gains de productivité sont associés à une variété accrue de biens et services.
On discutera de l’évolution du monde du travail en éclairant les questions suivantes : apparition, développement et mise en question du salariat, contenu, évolution du contrat de travail et place des conventions collectives, évolution de la durée individuelle du temps de travail et développement du travail en équipes, transformation des contenus et formes des emplois (tertiarisation, évolution des qualifications...). 
Croissance, progrès technique et emploi
On montrera comment s’articulent gains de productivité et extension des marchés en examinant les rôles de la formation des prix et de la demande de biens et services : l’accent sera mis sur les effets de la baisse des prix et de l’augmentation des revenus réels.
 On soulignera que ces mécanismes qui déterminent la croissance économique en rendant compatible l’accroissement de l’offre avec celui de la demande peuvent se révéler défaillants, auquel cas la demande ne suit pas l’offre et le chômage se développe. Cette question sera discutée en se référant aux conditions de la répartition de la valeur ajoutée (rapports de forces, choix de politique économique).
On discutera de la relation qu’entretient le progrès technique avec l’emploi.
On s’interrogera sur les conditions dans lesquelles les gains de productivité, associés aux nouvelles technologies, peuvent se traduire par des baisses de prix et des hausses de salaires entraînant des accroissements de la demande et du volume de l’emploi. Cela permettra de montrer que les nouvelles technologies n’ont pas par elles mêmes d’effets négatifs sur le volume de l’emploi à moyen et long terme.
La question de la flexibilité du travail sera débattue dans ses différentes dimensions (adaptabilité des conditions de travail dans l’entreprise, mobilité professionnelle et géographique, variabilité des salaires) en relation avec les conditions de la croissance. En s’appuyant sur des exemples, on soulignera la complexité des relations entre la flexibilité et l’emploi. On pourra ainsi montrer que, lorsqu’elle permet une meilleure affectation des ressources, la flexibilité est favorable à l’emploi et la croissance, alors qu’elle leur devient défavorable quand elle conduit à une amplification des inégalités.
C’est ce qu’on observe quand une vulnérabilité accrue de la main d’œuvre devient préjudiciable à la demande et à l’acquisition de nouvelles qualifications.

Cours du 18 octobre

Partie 1 - Les transformations de l'organisation du travail et de l'emploi
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Cours du 19 octobre
I.             Organisation du travail : du nouveau ?
A.           Des contraintes nouvelles qui nécessitent une nouvelle organisation de la production
B.            Des changements dans l’organisation du travail…
Devoirs pour le 21/10 : Q8 et 9 page 79
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Cours du 21 octobre

C.            … et dans la gestion de la main-d’œuvre


II.            Organisation du travail : quels progrès ?
A.           La montée des contraintes
B.            Une autonomie à relativiser
C.            Les compétences contre les qualifications
D.           Le risque du dualisme et de l’exclusion
Devoirs pour le 3 novembre : réviser tout le travail depuis le début de l'année / contrôle de connaissances
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Cours du 3 novembre
E.            La détérioration des conditions de travail

III.          Emploi : le grand déversement du XXe siècle
A.           La relation demande-productivité-emploi
B.            Le déversement
C.            La tertiairisation de l’économie : quelles explications ?

IV.          L’adéquation formation-emploi
A.           L’élévation du niveau de qualification des actifs et de la structure des emplois
B.            Le déclassement
C.            Les causes du déclassement
D.           Une impossible adéquation ?

Partie 2 : emploi et chômage

I.             Emploi et chômage en perspective : les évolutions
A.           Évolution sur la longue période
B.            Des contours de plus en plus flous

II.            Emploi et chômage en perspective : les inégalités

III.          Les flexibilités
A.           Les différentes formes de flexibilité
B.           Flexibilité et fragmentation de l’emploi
C.           La flexibilité : quel bilan pour l’emploi ?

IV.          Les politiques de l’emploi : quelle efficacité ?
A.           Composition et évolution de la dépense pour l’emploi
B.            Les orientations de la politique de l’emploi des années 1970 à aujourd’hui
C.           Quelle efficacité ?

vendredi 1 octobre 2010

Terminale - Chapitre 1 : Croissance, capital et progrès technique

PROGRAMMENOTIONS ESSENTIELLESNOTIONS COMPLÉMENTAIRES
Sources, limites de la croissance économiqueValeur ajoutée, produit intérieur brut (PIB), revenu par tête, population active, capital, productivité du travail, investissement, formation brute de capital fixe (FBCF)Indice de développement humain (IDH), développement durable, investissement immatériel, investissement public
Accumulation du capital, progrès technique et croissanceInnovation, taux de rentabilité, taux d'intérêt, demande anticipéeÉpargne, innovation de procédé, de produit et organisationnelle, recherche-développement (R et D), autofinancement, financement externe, destruction créatrice.


Sources et limites de la croissance économique


Mesurée par l’accroissement d’un indicateur de production globale, la croissance économique résulte de l’augmentation de la population active occupée, mais elle procède surtout d’un mouvement de hausse durable de la productivité moyenne du travail.

La contribution des facteurs de production à la croissance et les trois grandes manières d’accroître la productivité du travail : la spécialisation, l’accumulation de capital productif et le progrès technique.

Ces phénomènes renvoient à la fois à des choix individuels d’entrepreneurs en matière d’investissement ou de R et , à des décisions publiques, en termes d’infrastructures, de soutien à l’innovation et à la formation et, plus généralement, à un environnement socioculturel favorable à l’innovation et à l’investissement.

Les limites de la croissance et notamment les relations entre la croissance et l’utilisation des ressources primaires non renouvelables.

Accumulation du capital, progrès technique et croissance

L’investissement : les différents types et formes d’investissement, et les diverses manières, pour l’entreprise, de le financer.
La décision individuelle d’investissement : les notions de rendement anticipé et d’actualisation.

Les rôles de la demande anticipée, de la réduction des coûts de production, du taux d’intérêt et du coût des différentes formes de financement.
Les liens entre investissement, progrès technique et obsolescence économique.
Cette dynamique sera également envisagée sous l’angle du changement social : les rapports entre les phénomènes économiques, politiques et sociaux dont l’interaction détermine la dynamique du développement.

Cours du 23 septembre

Partie 1 : sources et limites de la croissance économique


I. Le progrès technique au cœur de la croissance
A. Croissance économique et rendements décroissants
B. Progrès technique exogène et croissance
C. Progrès technique et croissance endogène
Pour le 27 Septembre : questions 5 à  8 page 45
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Cours du 27 septembre
II. La course à l’innovation
A. Course à l’innovation, croissance et prix
B. Innovation, concentration et place des PME
Pour le 28 Septembre : 1 à 7 page 47 + définitions
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Cours du 28 septembre
III. État et innovation
A. Innovation : rendement privé et rendement social
B. Le rôle de l’État
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Cours du 30 septembre

Partie 2 : Accumulation du capital, progrès technique et croissance

I. L’investissement en France : composition
Pour le 4 octobre  : définitions de la page 58 + résumer sur une feuille "clé pour comprendre" N°1 (investissement) page 66

Cours du 4 octobre
II. Le rôle de la demande

III. Le rôle des variables financières
A. Le rôle des profits
Pour le 5 octobre  : compléter le schéma distribué


Cours du 5 octobre
B. Le rôle des taux d’intérêt
Pour le 7 octobre : compléter le travail sur les déterminants de l'investissement


Cours du 7 octobre
Travaux Dirigés : les relations entre productivité et rentabilité.

Devoir surveillé : jeudi 14 octobre de 8 heures à 12 heures

Lectures complémentaires :



Méthodologie - L’épreuve de spécialité SES au bac

L'épreuve de spécialité porte sur un des huit auteurs référencés au programme et dure 1 heure.
Le coefficient de cette épreuve est égal à 2.

Conseils : commencez toujours par l'épreuve de spécialité et consacrez-y 1 heure, pas plus. Vous avez le choix entre deux sujets de spécialité : avant de vous décider, prenez quelques minutes pour lire attentivement les deux sujets ainsi que les questions correspondantes.

Il s'agit d'une épreuve à partir de documents (1 ou 2) et qui comprend obligatoirement 3 questions.

·         Le premier document est un texte d'un des auteurs étudiés et référencés au programme.
·         Le second document, s'il y en a un, est un document contemporain qui prolonge la thèse de l'auteur étudié dans le premier document.

Les instructions officielles (BO n° 30 du 4 septembre 1997)

·         La question 1 a pour objectif de vérifier que les élèves maîtrisent des connaissances de base sur la thèse de l'auteur référencé dans le programme de l'enseignement de spécialité et sont capables de les mettre en relation avec le document correspondant.

·         La question 2 a pour objectif de vérifier la capacité de l'élève à expliquer un passage particulier du texte de l'auteur.

·         La question 3 a pour objectif de vérifier la capacité du candidat à mettre en relation la thèse de l'auteur avec des analyses ou problèmes plus contemporains ou de confronter la thèse développée par l'auteur à une thèse opposée ou à des données empiriques. Dans cette question, il y a 2 cas de figure possible :
o   Le sujet comporte 2 documents : il est alors demandé à l'élève de mettre en relation ce deuxième document avec la thèse de l'auteur présentée dans le document n° 1.
o   Le sujet ne comporte qu'un seul document : l'élève est alors invité à prolonger ou à relativiser la thèse de l'auteur à partir d'exemples et/ou d'analyses de son choix.

Les attentes du correcteur
·         La 1ère question porte toujours sur la thèse de l'auteur (ou sur une partie) que vous avez étudiée en cours.
Cette question est la plus importante du point de vue du barème (entre 8 et 10 points). Il faut donc y consacrer du temps (environ ½ heure) et prendre le temps d'organiser vos idées au brouillon.
Vous pouvez commencer par une courte présentation de l'auteur.
Attachez-vous à bien définir les termes du sujet qui font référence à la pensée de l'auteur et, pour argumenter, n'oubliez pas de vous appuyer sur le texte pour argumenter en le citant quand cela est nécessaire.

À éviter

M Réciter son cours « par cœur » sans faire clairement le lien avec la question posée.
M Faire une biographie trop longue de l'auteur qui n'apporte pas de réelle réponse à la question.
M Ne pas définir les termes clés de la pensée de l'auteur.


·        La 2ème question consiste à expliquer une phrase du texte de l'auteur. Il s'agit souvent de mettre en évidence un point précis de la thèse de l'auteur : un principe (ex. : la division du travail), un mécanisme (ex. : le multiplicateur keynésien), une hypothèse (ex. : celles pour les avantages comparatifs), une métaphore (ex. : la main invisible), etc.

À éviter :  

M Choisir un sujet dont vous ne comprenez pas la phrase soulignée : cette question compte pour 4 à 6 points généralement.
M Vous contenter d'une simple paraphrase : il faut expliquer !


·         La 3ème question porte sur un prolongement contemporain de la thèse de l'auteur. Il peut s'agir d'une remise en cause ou, au contraire, d'un approfondissement de l'analyse de l'auteur. On peut aussi attendre de vous une réponse nuancée du type : « Certains points restent valables aujourd'hui, alors que d'autres peuvent être contestés. »

À éviter :               

M Affirmer que l'auteur s'est complètement trompé. En effet, le contexte économique, social et politique a changé. Il convient de montrer pourquoi certains aspects de son analyse ne permettent plus d'expliquer la réalité économique et sociale d'aujourd'hui.
M Vouloir à tout prix développer un prolongement étudié dans l'année qui n'a rien à voir avec la question ou avec le document du sujet.